Une étude américaine montre que certains types de peau attirent les dyptères davantage que d’autres. Pour un sang de qualité repéré par leur odorat surpuissant, les moustiques peuvent voler plusieurs kilomètres.
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Il est une bien curieuse inégalité. Elle ne génère pas, de la part de ses victimes, de revendications particulières ou de demandes de dédommagements. Le statut des personnes concernées semble d’autant mieux supporté qu’on lui prête une origine enviable.
«Ce n’est pas pour rien que ces petits vampires m’attaquent, j’ai du sang sucré, moi!» Face aux moustiques, chacun s’est concocté sa petite idée en partant de l’a priori que les bestioles ne piquent pas indistinctement, mais choisissent leur cible. Les moustiques nous aiment ou ne nous aiment pas.
Nous avons raison de penser de la sorte. On ne naît effectivement pas égaux face aux moustiques. «Il est certain que les moustiques ont des préférences, apcalis tadalafil jelly l’entomologiste américain Jerry Butler. Dans tout groupe de 10 personnes, une d’entre elles fera office d’aimant pour ces petites bêtes.»
Apparus il y a 400 millions d’années, les moustiques comptent quelque 3000 espèces. (Au passage, le musée d’Histoire naturelle de Neuchâtel propose en ce moment de se plonger dans l’univers fascinant des diptères). Si cela peut vous consoler, sachez que chacune des piqûres que vous subissez contribue à leur survie.
Après l’accouplement, les femelles pour mener leurs œufs à maturité ont besoin d’un apport en protéine. C’est elles, et non les mâles, qui prélèvent le sang dans la chair fraîche des humains. On l’ignore souvent, ce qui provoque l’inflammation autour de la piqûre et nous démange, c’est l’anesthésique déposé pour que la ponction soit indolore et qu’on n’écrase pas l’agresseur.
Pour ce qui est du choix de leurs hôtes, les moustiques ne l’opèrent pas en fonction de la qualité de leur sang mais de la présence ou de l’absence sur leur peau de substances détectées grâce à un odorat super performant. Une découverte que l’on doit aux expériences menées à l’Université de Floride par le professeur Butler et son équipe.
Grâce à un «olfactomètre»(un appareil mesurant les préférences en matière d’odeurs), il a été possible de mieux cerner les facteurs responsables de l’attractivité ou non d’une personne aux moustiques. Une haute concentration de cholestérol, de stéroïde et d’acide urique sur la peau attire les moustiques qui sont capables de parcourir des distances impressionnantes pour s’alimenter. Selon le chercheur Jerry Butler, un moustique peut repérer une victime à une distance de cinquante kilomètres.
Pour échapper au ce redoutable prédateur, les produits répulsifs ne manquent pas. Cette année a vu leur gamme s’élargir très sensiblement. Mais comment s’y retrouver parmi tant d’anti-moustiques se présentant tous comme miraculeux? Différentes good quality cialis ont montré que le DEET, diminutif de diethyl-toluamide, est le plus efficace à l’heure actuelle.
Avant l’apparition sur le marché de ces repellants chimiques, on recourait à des produits naturels tels la citronnelle, le cèdre, la lavande, la menthe, la cannelle, le thym, l’ail et… les géraniums dont la présence sur les fenêtres n’est donc pas qu’esthétique.
Et les offres et ventes de plus en plus nombreuses de moustiquaires, s’expliquent-elles uniquement par l’efficacité de ce dispositif? Porteuses d’exotisme, elles bénéficient incontestablement d’une charge érotique qui doit beaucoup à des films comme «Emmanuelle», «Equateur» ou «Out of Africa».