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Il permet aux chefs amateurs de faire livrer leurs plats

Blas Pegenaute a fondé l’application Neia, qui distribue par coursier des repas faits maison. Portrait d’un entrepreneur qui aime connecter les Genevois.

Déjeuner chez soi d’un repas fait maison… sans avoir à cuisiner. C’est possible grâce à Neia, l’application lancée l’année dernière par Blas Pegenaute, 30 ans. L’entrepreneur d’origine espagnole (qui avait fait l’objet d’un article dans nos pages au moment du lancement de son concept) a déjà convaincu plus de 1100 cuisiniers amateurs basés dans la région de préparer des repas sur demande et de les faire livrer contre rémunération.

À l’origine, Neia visait les déjeuners en entreprise. Mais depuis la pandémie et le télétravail, elle s’est étendue à la livraison à domicile. Les cuisiniers amateurs facturent entre 10 et 15 francs leur menu. La start-up retient 20% sur ce prix, et facture au client 3 francs la livraison. Tout le packaging est écoresponsable. «Depuis nos débuts, nous avons multiplié par dix le nombre de plats livrés, dit Blas Pegenaute. Nous avons démarré les livraisons à Plan-les-Ouates, avant d’ajouter 30 codes postaux genevois et 26 lausannois.»

L’entreprise emploie quatre personnes à temps plein à Genève, et cinq développeurs en Espagne, en plus de livreurs salariés. «Dès qu’un chef est sélectionné, il participe à un cours pour apprendre les règles d’hygiène nécessaires, puis s’annonce, comme le veut la réglementation, aux autorités cantonales. Pour éviter le gaspillage, aucun plat n’est confectionné avant la commande.» Depuis son lancement, l’application gratuite n’a reçu que quatre plaintes de la part des clients, uniquement au sujet des quantités ou du goût, dit l’entrepreneur.

Cela faisait longtemps que Blas Pegenaute avait envie de rassembler les talents autour d’un projet à taille humaine. Arrivé en Suisse en 2015, il fonde avec succès une start-up produisant des appareils pour le sevrage tabagique. L’entrepreneuriat est familial: «Mes deux frères, en Espagne, ont aussi toujours baigné dans le monde des affaires.» Sa mère a quant à elle créé, il y a cinquante ans, une fondation pour favoriser la prise en charge des personnes avec des troubles neurologiques. «J’ai vu beaucoup d’entraide autour de moi. Ce sont les rencontres qui m’ont forgé. Aujourd’hui je veux consacrer du temps aux entrepreneurs qui désirent se lancer.» L’homme est d’ailleurs à la tête d’une petite société de conseil dédiée aux jeunes pousses.

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Ses occupations

Le golf: «Quand j’arrive à me libérer, je n’hésite pas à aller profiter d’un entraînement, d’une partie entre amis ou encore d’une compétition amateur au golf de Bossey, en France.»

Le crossfit: «Trois fois par semaine, je me rends chez KeepUp Crossfit pour me dépasser avec des amis.»

La méditation: «J’ai découvert le yoga et la méditation lors d’un séjour en Asie, et je suis tout de suite tombé amoureux de cette philosophie.»

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Une version de cet article réalisé par Large Network est parue dans la Tribune de Genève.