TECHNOPHILE

Aibo, le petit chien est presque vivant

L’animal artificiel de Sony a acquis de nouvelles compétences: il comprend la voix humaine.

Vous vous souvenez d’Aibo? En trois ans, le chien-robot de Sony a acquis de nouvelles compétences: son œil est muni d’une caméra et ses capteurs ont gagné en sensibilité.

La gamme se décline désormais en trois modèles. Le 311, l’entrée de gamme, ressemble à un petit nounours. Il coûte environ 1’300 francs suisses, et existe en couleur crème ou marron.

Le 210, sorti en début d’année, a l’air d’un petit lionceau. Il se déplace plus habilement que ses prédécesseurs et peut entendre son maître grâce à un logiciel de reconnaissance vocale rudimentaire (une cinquantaine de mots). Il suffit de lui dire «prends une photo» pour que l’animal s’exécute. Son prix dépasse les 2’000 francs suisses, tout comme le plus technique de la gamme, le 220, looké comme Terminator avec ses yeux lumineux.

Si ce jouet reste cher, les prix ont cependant beaucoup baissé: le premier modèle coûtait plus de 4’000 francs en 1999.

Pour les fêtes de fin d’année, le constructeur mise sur un nouvel accessoire: la planche à roulettes. Vendue 250 dollars, soit près de 400 francs, elle permet au petit chien de se déplacer beaucoup plus vite.

Les mouvements de l’animal sont toujours programmés selon cinq critères: l’affection pour son maître, la curiosité, l’envie de bouger et le besoin de recharger ses batteries.

Par ses mouvement, Aibo est capable de simuler la joie, la tristesse, la colère, la surprise, la peur et le dégoût. Il peut, par exemple, bouder si son maître le gronde.

Sony a aussi dévoilé les performances de ses futurs modèles: Aibo, pourra reconnaître la voix, mais surtout le visage de son maître. D’après le constructeur, une fois équipé du nouveau logiciel qui sortira l’an prochain, Aibo enregistrera les spécificités vocales et visuelles de son détenteur, et pourra ensuite le retrouver dans une foule. Comme un vrai chien.

Il conservera ses avantages sur l’animal: pas besoin de le promener tous les jours, ni de le faire garder pendant les vacances. Quoique…