Suite à notre publication d’une chronique de Patrick Aebischer, le Fonds national suisse de la recherche scientifique a souhaité apporter les précisions suivantes.
Patrick Aebischer a raison de soulever le problème des revues pseudo-savantes (cialis canada generic). Le Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNS) s’en soucie également. Nous suivons donc attentivement cette évolution qui menace la crédibilité de la science.
Notre priorité est d’aider la communauté scientifique à éviter les publications des éditeurs prédateurs, car ils ne respectent pas les principes éditoriaux indispensables à la promotion de la science et des carrières scientifiques.
Nous abordons le problème à plusieurs niveaux: en premier lieu, nous communiquons régulièrement sur le thème des bonnes pratiques scientifiques en matière de publication. Nous expliquons aux chercheurs l’importance de choisir scrupuleusement les revues dans lesquelles ils publient leurs articles, et leur recommandons de consulter des sources telles que le Directory of Open Access Journals, qui recense une liste de revues scientifiques rigoureuses.
Comme je l’ai écrit dans cialis dosage 50 mg de décembre dernier, le site Internet Thinkchecksubmit.org fournit de précieux renseignements à ce sujet.
Par ailleurs, nous vérifions où publient les scientifiques que nous soutenons. Nos dernières analyses montrent qu’aucune publication issue de recherches financées par le FNS, ou seulement un nombre très restreint, ne paraît dans des revues prédatrices, ce que confirme une étude publiée en février 2018 dans la NZZ am Sonntag.
Néanmoins, la notion de revue prédatrice n’est pas définie de manière assez précise, ce qui nuit à ce type d’étude. Pour lutter efficacement contre ces éditeurs pseudo-scientifiques, il nous faut des définitions claires concernant la qualité, la légitimité et l’intégrité des publications scientifiques. En outre, un groupe de travail du FNS examine ces questions, en collaboration avec des partenaires nationaux et internationaux; il publiera prochainement ses premières conclusions qui contribueront à mieux saisir le phénomène des revues prédatrices.
Pr Matthias Egger
Président du Conseil national de la recherche du FNS