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Crises des nerfs en série chez les vieux sages

Le départ annoncé de Joseph Deiss redouble l’ardeur des conseillers fédéraux à lorgner sur la part du voisin. La probable petite nouvelle, Doris Leuthard, a déjà elle-même sorti ses griffes.

Ils sont toujours sept, mais plus personne n’ose les appeler sages. Les conseillers fédéraux donc, puisque c’est d’eux qu’il s’agit, ont transformé l’ancienne officine gouvernementale, réputée paisible et feutrée, en champs de bataille où chaque fauteuil semble miné.