Une étude scientifique a mis en évidence un lien direct entre consommation de cacao et intensité de la vie sexuelle. Chez les femmes en tout cas.
La plus récente ex-petite amie de Robbie Williams vient de faire une déclaration choc: le chanteur préfère le chocolat au sexe. Alors même qu’une étude italienne met en évidence un lien direct, chez les femmes, entre consommation de cacao et intensité de vie sexuelle. Les hommes différeraient-ils donc des femmes dans leur relation au chocolat ?
La réputation aphrodisiaque du chocolat ne date pas d’hier. L’empereur aztèque Moctezuma II buvait chaque jour une cinquantaine d’énormes tasses de chocolat pour être à même de satisfaire ses nombreuses femmes. La nouvelle ne tarda pas à arriver en Espagne puis gagna rapidement l’Europe entière.
Ainsi, une certaine Madame de Pompadour absorbait régulièrement des décilitres de chocolat ambré pour «s’échauffer le sang», Louis XV lui reprochant régulièrement d’être «froide».
Jusqu’ici, la science n’était pas venue confirmer ou démentir le bien fondé d’une telle réputation. Or, le mois prochain, lors du 7ème congrès de la European Society for Sexual Medicine qui se tiendra à Londres, le Docteur Andrea Salonia présentera les fruits d’une recherche portant précisément sur ce sujet.
Urologue de l’hôpital San Raffaele de Milan, le Docteur Salonia a questionné 163 femmes au sujet de leur consommation de chocolat et de leur satisfaction sexuelle. Cette démarche a permis de mettre en évidence que «les femmes qui mangent chaque jour du chocolat jouissent d’un désir sexuel bien supérieur à celui des femmes qui n’ont pas une telle habitude. Le chocolat a un impact physiologique positif sur la sexualité féminine».
Bonne nouvelle: les femmes qui souffrent d’une perte de libido pourraient la regagner en ingérant simplement du chocolat. L’auteur estime que le chocolat devrait s’avérer particulièrement bénéfique pour les femmes affectées par des tensions pré menstruelles. «Le chocolat n’est pas vraiment un aliment, c’est une drogue», précise-t-il en conclusion.
Nombreuses sont celles qui n’avaient pas attendu la publication du scientifique italien pour faire appel à la notion d’addiction en parlant de leur rapport chocolat. Elles n’étaient, semble-t-il, pas totalement à côté de la plaque!
Le Dr Salonia tient à préciser qu’il a mené son étude à bien grâce à des fonds de l’Université dans laquelle il travaille, et non avec ceux de l’industrie alimentaire, ce que l’on aurait pu craindre.
Mis à part le chocolat, de nombreux autres facteurs affectent la vie sexuelle des femmes. Raison pour laquelle Andrea Salonia a également étudié d’éventuels liens entre la fumée, le café et le sexe. Sans résultat.
Quant à la question d’un profil psychologique bien particulier de l’accro au chocolat, plus sensuelle, par exemple, une telle piste n’est pas mentionnée.
Enfin, pourquoi avoir exclu les hommes d’une telle approche? Robbie Williams, ne réagirait-il pas comme Moctezuma à l’absorption de chocolat?