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«À la fin, on sort en nage, hilares et détendus»

Deux Lausannois passionnés dévoilent les subtilités du laser game, un loisir encore mal connu.

Tiary Randretsanilo (T.R) et sa fiancée Laura Vanescote (L.V) pratiquent le laser game de compétition depuis plus de dix ans. Il a 31 ans et est médecin-chef de clinique en gynécologie à l’hôpital de Rennaz. Elle en a 27 et officie comme psychologue du travail. Ils s’aiment et, sous leurs pseudos «Yugen» et «Loulounette», jouent côte à côte au sein de Jedi Helvetia, la première des deux équipes officielles de laser game lausannoises.

Comment avez-vous découvert le laser game ?

T.R : Avec des copains pour le fun d’abord, vers 2007- 2008, puis de manière compétitive en 2012 lorsque le premier centre lausannois a ouvert à deux pas de chez mes parents. J’y ai intégré l’équipe suisse de l’époque. J’ai ensuite fait découvrir, en 2013, cette discipline à Laura qui n’était alors qu’une amie et cela nous a rapprochés. En 2014, nous avons relancé une équipe de compétition.

L.V : Le laser game est extrêmement addictif. C’est un peu un sport de mec geek et gamer, mais pas que… Durant les parties, on fait le plein d’adrénaline et de dopamine. Plongé dans une semi-pénombre, dans un décor labyrinthique, avec de la musique d’action épique dans les oreilles, le temps passe vite tant c’est intense ! À la fin, on sort immanquablement en nage, hilares et détendus.

Lausanne semble particulièrement dynamique en matière de laser game…

T.R : Oui. Les deux équipes de compétition de Suisse sont lausannoises ! On évolue dans la ligue Est du championnat de France, soit le plus haut niveau qui existe. On s’entraîne trois heures par semaine et 4 à 6 fois par an, on se mesure en tournoi aux autres équipes de la ligue chez l’une d’elles.

L.V : Un match officiel dure 15 minutes. On joue à cinq contre cinq. L’objectif est d’éteindre, c’est-à-dire de toucher un maximum de fois, l’équipe adverse dans le temps imparti. Lorsqu’un joueur est éteint, son gilet est désactivé pendant huit secondes durant lesquelles il a l’obligation de quitter la zone. Le jeu est surveillé par des arbitres et est soumis à quantité de règles précises qui interdisent par exemple les contacts physiques.

T.R : C’est un jeu, et même un sport, éminemment stratégique. Il y a plusieurs profils de joueurs types, dont les « snipers » qui sont statiques et plutôt positionnés en hauteur. Ils doivent faire preuve d’une grande précision. Les «raptors», qui sont les joueurs les plus offensifs et rapides, se déplacent beaucoup. Entre les deux, il y a les «middles», principalement axés sur le positionnement stratégique et la communication. Laura et moi sommes des «raptors».

Quel plaisir en tirez-vous ?

L.V : Une déconnexion totale des problèmes du quotidien, un défoulement certain et un véritable effort physique dû aux nombreux déplacements et accélérations.

T.R : Une immersion dans un sport d’action pur et très intense, hors du temps et de l’espace. On noue une complicité énorme avec nos coéquipiers avec qui l’on crée des souvenirs impérissables. Notre passion attise la curiosité. C’est cool, car on est toujours à la recherche de nouveaux joueurs.

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Adrénaline garantie !

«Adrénaline, défoulement, cohésion, émotions fortes: le laser game porte tout cela en lui, tout en pouvant être pratiqué entre amis, collègues ou en famille et en mélangeant plusieurs générations. C’est addictif !», explique Jean-Pierre Collomb. Le gérant de Laser Game Evolution, premier laser game lausannois, ouvert en 2012, gère, dans le quartier de Sébeillon, trois salles communicantes sur 800 m2. Obscures et déroutantes, elles permettent de s’affronter avec un système laser ultra-précis et à l’écart des autres groupes. Autre originalité, mais chez LaseRed au Flon, où l’on peut tester en immersion « le secret du manoir », premier de ce concept né en Suisse, alliant laser game et escape room.

Les fans de paintball seront servis chez Cobalt Project, à la Croix-sur-Lutry. Inspiré du paintball scénarisé, leur concept unique se positionne à la frontière entre jeu vidéo, action réelle et sport. Les joueurs évoluent en équipe sur 28 000 m2 de terrain, dans un environnement ultra-réaliste. Les scénarios aiguisent leurs esprits tactiques, d’équipe et d’initiative. Ce n’est pas pour rien que là-bas, les sorties de teambuilding sont aussi nombreuses que celles entre amis.

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Leurs adresses

Massage thaï Fleur de Jasmin (Rue de Langallerie 1, Lausanne): «Nous aimons nous détendre avec un massage thaïlandais après des efforts intenses comme une compétition de laser game ou une grande sortie à vélo.»

Restaurant Doki Doki (Avenue du Tribunal fédéral 4, Lausanne): «Nous allons régulièrement y manger, car leurs ramen sont délicieux !»

Chocolaterie Durig (Avenue d’Ouchy 1, Lausanne): «Les chocolats y sont de grande qualité, bio et équitables. Nous adorons aller y chercher des douceurs à offrir à nos proches ou à nous-mêmes.»

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Une version de cet article réalisé par Large Network est parue dans The Lausanner (n° 11).