cialis ordering online

Le parking du futur se trouve sous la gare de Bâle

Imaginez un parking ultra-moderne, silencieux, non pollué, pouvant accueillir 1100 véhicules. Il a été inauguré cet été à Bâle.

Imaginez un parking ultra-moderne pouvant accueillir 1100 véhicules. Un parking silencieux, coloré, convivial, non pollué, lumineux, sûr, ouvert 24 heures sur 24, situé sous la gare et surtout, pas cher. Un franc suisse par jour, 12 par mois et 120 pour l’année.

Inauguré le 21 juin dernier, le VeloParking, est propriété de la ville de Bâle. Des infrastructures comparables ont déjà vu le jour en Hollande, au Danemark et en Allemagne. C’est la première du genre en Suisse. J’ai eu envie d’aller voir.

Samedi, en début de matinée, j’accoste Marco devant la caisse du parking. La trentaine, vêtu d’un élégant costume noir assorti à son vélo anglais. «Etes-vous un client régulier?» «Je le serai dès lundi. Je figurais jusqu’à aujourd’hui sur la liste d’attente pour l’obtention d’un abonnement annuel que je viens justement acheter. Pour moi qui me rends chaque jour en train à Zürich, ce sera un grand plus.»

Une liste d’attente? Responsable du projet et chef d’exploitation, Lutz Rieser me confirme ce succès populaire. «Le parking est occupé essentiellement par des pendulaires en semaine, mais contrairement aux prévisions, il ne désemplit pas le week end. Les familles apprécient beaucoup notre offre.»

Parmi les nombreux avantages de l’endroit, Lutz Rieser tient à mentionner la part égale des femmes et des hommes dans sa clientèle. «Ici, les femmes n’ont pas peur. Le lieu n’est pas sombre, nos collaborateurs sont là en permanence sans oublier les caméras vidéo. Elles ne se sentent pas menacées. D’ailleurs il n’y a pas eu le moindre incident jusqu’à ce jour. Pas un seul vélo volé dans le secteur non payant!»

Un bref regard alentour me convainc: la répartition entre vélos de femmes et d’hommes est effectivement très équilibrée. J’intercepte la jeune femme qui s’approche. Renata m’explique: «Avant l’ouverture de ce parking, garer sa bicyclette en ville relevait du parcours du combattant. Je n’étais pas prête, comme certains de mes collègues, à emporter une roue avec moi pour dissuader les voleurs. Ici je suis rassurée.»

Comblés sous terre, les cyclistes le sont aussi à la surface. En moins de cinq minutes, sans jamais quitter la piste cyclable très bien signalisée, je traverse le Wettsteinbrücke et me retrouve sur les bords du Rhin que je longe en toute quiétude jusqu’au musée Tinguely.

Ici, les automobilistes sont des plus attentionnés envers les cyclistes, qu’ils acceptent comme des usagers de la route ayant les mêmes droits qu’eux. L’essor du vélo en ville n’est pas une question de moyens mais de courage politique. Bâle a ce courage.

En récupérant mon vélo loué, le jeune homme me fait savoir qu’une prochaine fois, je pourrais tester un ordinare cialis online. Ces vélos sont subventionnés à l’achat par le canton à raison de 10%.

——-
En France, pour quitter le «tout à la voiture», le Club des villes cyclabes s’engage à donner au stationnement vélo 1% de l’espace occupé par la voiture en ville. Le prochain congrès du Club se tiendra les 24, 25 et 26 octobre prochains à Chambéry. C’est à quelques coups de pédales de Genève.

A lire aussi, le «Petit Traité de vélosophie: le monde vu de ma selle» de Didier Tronchet.