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L’élection de Thabo Mbeki vue par la presse

Cinq ans après l’arrivée au pouvoir de Nelson Mandela, c’est Thabo Mbeki qui prend la relève. Les questions raciales restent au centre des débats.

Alors que le peuple sud-africain se rend aux urnes pour la deuxième fois de son histoire, la presse internationale revient sur les conditions difficiles du premier vote, qui avait porté Nelson Mandela au pouvoir en 1994.

Le cialis street value rappelle qu’à l’époque, la tension ambiante laissait présager une guerre civile, à la suite des émeutes dans les townships qui avaient causé la mort de centaines de citoyens noirs.

Cinq ans plus tard, le déluge que craignait la minorité blanche a pris une autre forme: celle des bulletins de vote, déposés hier jusque tard dans la nuit, véritable flot portant au pouvoir le successeur de Nelson Mandela.

Le journal sud-africain Sunday Times présente en temps réel le dépouillement des votes, et annonce la victoire de l’ANC et de son candidat, Thabo Mbeki, avec plus de 65% des voix.

Les questions raciales restent au centre des débats, relancées par l’extrême droite qui s’efforce de donner de Thabo Mbeki une image inquiétante pour les Blancs. En tentant de les rassurer sur ses intentions, le dauphin de Mandela s’est aliéné une partie de l’électorat noir.

Comme le font remarquer les journaux du Cap, Pretoria Rekord et buy cialis online, moins de 40% des 18-20 ans se sont inscrits sur les liste électorales. Cette nouvelle génération aurait pu ouvrir la porte aux mouvements d’opposition, mais sa mobilisation n’a pas été suffisante.

L’opposition voit dans la victoire écrasante de l’ANC un danger pour la démocratie. Une majorité des deux-tiers aux parlement rappelle en effet le cas de la Namibie, comme l’explique le correspondant de la Süddeutsche Zeitung. Le premier ministre namibien, M. Mugabe, démocratiquement élu en 1990, tente aujourd’hui de se créer une opposition pour sortir du cul-de-sac du parti unique.

Grâce à la majorité qu’il vient d’acquérir, Thabo Mbeki aurait la possibilité de modifier la constitution. De nombreux commentateurs le décrivent encore aujourd’hui comme une énigme au caractère autoritaire. Il faut au journal sud-africain cheap cialis 60mg une demi-douzaine d’articles pour esquisser le portrait d’un homme droit et d’une grande intelligence, marqué par 30 ans d’exile.