LATITUDES

La biomécanique des seins

Une joueuse de tennis qui subit une réduction mammaire pour améliorer son jeu, d’autres qui privilégient l’esthétique au confort de leur poitrine: c’est prouvé, certaines disciplines sportives abiment les seins. Exemples.

Malgré plusieurs pétitions lancées sur Facebook pour la dissuader de commettre l’irréparable, la joueuse de tennis Simona Halep a réduit le volume de sa poitrine. Sur un court, ses seins tant admirés par ses fans s’avéraient gênants. Il est préférable, lors d’un match, que seules les balles rebondissent!

«Le poids de mes seins me dérange et réduit ma capacité à réagir rapidement», confiait l’an dernier au quotidien ProSport la jeune femme, vainqueur en 2008 du tournoi junior de Roland Garros. C’est donc allégée qu’elle est revenue sur la terre battue parisienne, après une réduction mammaire. Le passage de bonnets de soutien-gorge taille E à de modestes B ne lui a pas permis de franchir le premier tour. Elle a été battue par l’Australienne Samantha Stosur en deux manches.

Jacques Perrier, le médecin officiel du l’Open de France, s’explique très bien le choix de la jeune fille. «Les poitrines très volumineuses comme Serena Williams, c’est un gros problème. Cela peut provoquer différentes pathologies dorsales et cervicales. Un sein, ça peut peser lourd. Le fait de faire des réductions mammaires peut être très utile mais attention, c’est une opération compliquée. C’est plus facile de les grossir.»

Nombreuses sont les kamagra oral jelly tadalafil qui disposent d’un marché de niche avec des sportives soucieuses d’améliorer leurs performances en se délestant. Toutes n’ont pas rendu public leur passage sous le bistouri.

Vénus Williams aurait-elle subi une réduction? Des rumeurs circulent. Sa dernière tenue sexy a été très commentée pour ce qui est de son slip; son soutien-gorge ne mérite pas moins que l’on s’y arrête. Il ne correspond en rien aux consignes données aux sportives en matière de choix d’un soutien-gorge: «Les bons amis sont comme les bons soutiens-gorges, ils vous soutiennent, ne vous laissent jamais tomber, vous mettent en valeur et sont toujours proches de votre cœur.» Rien de tel pour Vénus qui, après chaque frappe, est obligée de réajuster son top de dentelle noire et rouge qui ne résiste pas aux chocs.

Mais le petit monde du tennis n’est pas seul à compter des athlètes à la poitrine embarrassante. En athlétisme, l’Australienne Jana Rawlinson, championne du monde de 400 mètres haies, n’aimait pas son corps trop musclé et masculin. Pour des raisons esthétiques, elle a opté pour la pose d’implants mammaires. C’était sans prévoir les problèmes liés à cette modification, entre autre, le déplacement de son centre de gravité… En début d’année, elle annonçait qu’entre sa participation aux Jeux olympiques de Londres et une silhouette de rêve, elle avait fait son choix: le sacrifice ses implants.

En boxe, une athlète a été interdite de combat. Sarah Blewden, un ancien mannequin britannique, porteuse d’implants, court trop de risques aux yeux de l’Association de boxe amateur. Une telle interdiction est une première dans l’histoire du sport.

Course à pied, fitness, tennis, saut en hauteur et en longueur, équitation, boxe, judo ou volley, autant de sports qui font vivre un calvaire aux seins. Dieu n’a pas créé la femme pour qu’elle s’y adonne sans souffrir! Un petit coup d’oeil à la biomécanique (étude des propriétés mécaniques des organismes vivants) des seins nous apprend que de telles activités sollicitent en permanence la poitrine qui ne peut compter sur des muscles pour la soutenir. Seule la peau et les ligaments de Cooper lui procurent un faible soutien.

Non maintenus correctement, les seins se déplacent dans trois dimensions (verticale, de côté, d’avant en arrière). Ils peuvent subir des rebonds d’une amplitude allant jusqu’à 21 cm, quelle que soit leur taille. Pendant la course, la force de décélération qui s’exerce sur eux peut atteindre trois fois le poids corporel.

Il est d’autres sports où ce n’est pas tant le volume des seins que leur existence même qui est handicapante, d’où les solutions radicales apportées pour y remédier. Les cialis 4cpr riv 10mg ne se coupaient-elles pas un sein pour tirer à l’arc? Quant à Violette Morris, à l’étrange personnalité, elle fit carrière dans les sports automobiles. Pour mieux tenir le volant dans un cockpit exigu, elle n’hésita pas à subir une mastectomie (ablation des seins).

Des clins d’oeil au passé qui relativisent les interventions d’aujourd’hui.