Tous les nouveaux phénomènes de pub remarqués cette semaine: c’est l’hyper-revue de presse de Largeur.com.
Marketing sans marketing
On connaissait le merchandising à outrance après la sortie de films tels que «Star Wars», «Harry Potter» ou le «Seigneur des Anneaux», mais on ne connaissait pas encore le self-merchandising des cinéphiles désespérés de ne pas trouver le gadget de leur héros de fiction sur le marché.
C’est le cas des fans de «La vie aquatique» de Wes Anderson. Ils étaient si frustrés d’apprendre qu’Adidas ne commercialise pas le modèle porté par Zissou, qu’ils se sont mis à les confectionner maison. Aux dernières nouvelles, certaines paires seraient même en vente sur eBay!
La fabrication, dont on peut lire les instructions online, se fait sur la base d’une pair d’Adidas Rom Classics. A se demander si ce phénomène n’est pas le résultat d’une brillante opération marketing. Mais le géant américain assure ne pas avoir payé le distributeur Buena Vista pour pouvoir figurer dans le film et n’a pas du tout prévu de commercialiser la chaussure.
Ce n’est pas pour autant que la marque ne profite pas pleinement aujourd’hui du succès d’estime que rencontre le film. Elle fait donc partie d’un processus décrit par Alex Wipperfurth dans un nouvel ouvrage intitulé «Le détournement des marques: marketing sans marketing».
Marketing indirect
Une grande campagne d’affichage vient de faire fureur en Angleterre, prouvant l’efficacité d’un nouveau type de marketing. Les affiches vantaient les mérites d’une crème hydratante sur le visage d’une jeune femme couverte de bleus. Il s’agissait en fait d’une campagne d’Amnesty International de sensibilisation à la violence domestique. Joe Wade, directeur de l’entreprise de marketing Don’t Panic, explique que ce genre d’affiches est utilisée pour éviter un ton trop paternaliste. De plus, elles font beaucoup parler d’elles.
Marketing viral
Les petits autocollants publicitaires collés sur n’importe quel support en ville commencent à retenir l’attention des professionnels du marketing. Surnommés «même» par le biologiste Richard Dawkins, ou «street même», pour illustrer la redondance de ces mini-affiches dans le monde entier, ils font aujourd’hui l’objet d’un site internet qui recense les plus repérés. Alors que la barrière entre l’art et la pub se fait toujours plus fine, les entreprises sont invitées à étudier le potentiel de ce genre de marketing viral.
Marketing individualisé
Un nouveau type de management hôtelier a été mis sur pied. Dans le fameux Hôtel Faena + Universe à Buenos Aires, conçu par Alan Faena et le designer Philippe Starck, chaque client a droit à son Experience Manager. Il sert d’assistant, de guide touristique et de conseiller personnel pendant toute la durée du séjour. Un concierge personnel qui recherche activement les meilleurs plans adaptés à vos envies.
Marketing enfantin
Des cartes de villes du monde viennent d’être conçues pour proposer aux parents avec poussettes des itinéraires adaptés. La société hollandaise Bugaboo, spécialisée dans le transport pour enfants et la mobilité, propose par exemple neuf balades différentes dans les rues de Manhattan pour les poussettes et les petites jambes, avec arrêts dans diverses boutiques, sandwicheries et bonbonneries. Un service après-vente efficace qui attire l’attention des entreprises futées.