Yohan Chiovetta a fondé ZwapX en 2022. La start-up mise sur la tokenisation des montres de luxe et affiche dans sa vitrine en ligne des modèles de grandes marques horlogères.
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«Lorsqu’on nous confie une montre, nous la mettons en sécurité et donnons au dépositaire un certificat de propriété sous forme de token inscrit sur la blockchain. Le détenteur du token peut ainsi revendre la montre à un acheteur, sans jamais l’exposer au risque de vol.» Yohan Chiovetta a fondé ZwapX en 2022 alors qu’il n’avait que 22 ans. Rolex, Audemars Piguet, Breitling, Richard Mille, la vitrine virtuelle de ZwapX affiche aujourd’hui plus de 95 montres, pour une valeur totale de près de 2 millions de francs.
Enfant, Yohan Chiovetta rêvait déjà de devenir horloger. Tournevis et brucelles à la main, il observait son père artisan horloger. Il entreprend un apprentissage de technicien chez Rolex, mais est vite déçu. «Le travail revenait à exécuter le même geste des centaines de fois par jour. Je n’y ai pas trouvé la dimension artisanale qui m’attirait dans le métier.» Il interrompt alors sa formation et décide de se lancer à son compte dans le commerce horloger, «une activité plus gratifiante et davantage rémunératrice». Il se lance dans la revente de montres de luxe avec son ami d’enfance et associé, Rocco Di Capua. «Mon expérience d’horloger et ma connaissance du marché me permettent de conseiller et d’orienter facilement les clients.»
Le tournant entrepreneurial arrive en 2022. Alors qu’il s’apprête à conclure la vente d’une Nautilus Patek Philippe, un modèle d’une valeur de près de 50’000 francs, Yohan Chiovetta se fait subtiliser l’objet par «l’acheteur». «Cette mésaventure nous a poussés à trouver une solution qui permette d’échanger des montres en toute sécurité.» L’idée émerge alors de se servir de la blockchain pour les tokeniser.
L’idée séduit: la start-up genevoise a ainsi reçu près de 250’000 francs d’investisseurs américains en 2023. «On ne s’attendait pas à un tel enthousiasme. Cela nous a démontré que notre idée avait du sens», se réjouit le Genevois de 24 ans. Depuis son lancement, la plateforme a réalisé près de 500’000 francs de transactions. Prochain objectif: lever 2 millions de francs d’ici à 2025 et ouvrir une antenne aux États-Unis.
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Où le rencontrer:
Le Mamco: «J’y apprécie les œuvres, mais aussi le bâtiment de style industriel. C’est le lieu culturel où j’emmène mes amis venus de l’étranger quand ils me rendent visite.»
La Paillote: «L’endroit idéal pour boire un verre après le travail.»
Le Swiss Gun Center: «Je pratique le tir pendant mon temps libre. Cela me permet de travailler ma concentration, ma respiration et de décompresser.»
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Une version de cet article réalisé par Large Network est parue dans la Tribune de Genève.