LATITUDES

Des filtres à air pour les athlètes olympiques

Les Anglais envisagent d’imposer à leurs athlètes de porter un filtre anti-pollution pendant les jeux d’Athènes cet été. Une première historique qui ne semble pas inquiéter les autorités de la ville élue «ville la plus sale d’Europe».

Dans sept mois, les Jeux olympiques se tiendront dans la ville qui s’est récemment vu décerner le titre de capitale la plus sale de l’Union européenne. A Athènes en été, les touristes ne se livrent pourtant pas à des exploits physiques: ils suffoquent ou sont victimes de crises d’asthme. Le niveau très élevé d’ozone qu’on y enregistre provoque des problèmes respiratoires, spécialement parmi les athlètes.

Les Anglais sont les premiers a avoir décidé de prendre des mesures. Si les tests menés en ce moment se révèlent concluants, les athlètes d’outre-Manche porteront, entre les compétitions, un dispositif permettant de réduire les effets néfastes de la pollution qui pourraient affecter leurs performances.

Placé dans la bouche, ce filtre porte le nom de «Purebreathe». Il a été développé par le Dr Alison McConnel, une spécialiste de la respiration. «Purebreathe» sera exposé au Musée des sciences de Londres dans le cadre de l’exposition «cialis 1 mg», qui ouvre ses portes aujourd’hui.

Selon sa conceptrice, les bénéfices du filtre anti-pollution concernent prioritairement les coureurs de longues distances qui doivent inhaler une énorme quantité d’air durant une longue période, avec des effets désastreux pour leurs poumons.

Directement concerné, l’espoir suisse du 5’000 mètres, tadalafil with dapoxetine online, n’avait pas connaissance de la démarche anglaise. De retour d’un stage au Kenya, le jeune Bernois confie à Largeur.com: «Je n’ai pas peur des conditions qui m’attendent en Grèce. Il y a deux aspects: la chaleur et la pollution. Pour ce qui est de la chaleur, on peut se préparer à l’affronter. Avec l’équipe suisse, je passerai deux semaines dans un climat proche du climat athénien juste avant les Jeux. Quant à la pollution, notre médecin nous a clairement expliqué qu’il n’y a pas d’adaptation possible, il faut faire avec!»

Contrairement à l’altitude qui avait réservé bien des surprises lors des Jeux de Mexico en 1968, «la pollution place tout le monde sur pied d’égalité», estime Belz. «J’éviterai de sortir aux heures d’ensoleillement maximal et j’espère que notre appartement sera bien climatisé.»

Lors de l’attribution des JO, le comité international olympique (CIO) avait exigé que la ville d’Athènes bannisse la voiture le plus possible afin de réduire la pollution. Mais qu’en sera-t-il vraiment? Pékin, ville organisatrice des Jeux en 2008, vient d’annoncer qu’elle pourra tenir sa cialis sample pack de véhiculer les athlètes dans des bus à pollution zéro.

A Athènes, la présidente du comité d’organisation, Gianna Angelopoulou-Daskalaki, reste très optimiste. Elle se dit persuadée que les nouveaux systèmes de transport en commun (encore en chantier!) et le ralentissement de l’activité industrielle durant le mois d’août vont permettre de réduire très sensiblement la pollution urbaine…