La bague connectée imaginée par la start-up Senbiosys apporte un outil efficace.
Senbiosys levait près de 550’000 francs en un mois sur la plateforme de crowdfunding Kickstarter. Cinq fois plus que le montant espéré. La raison d’un tel enthousiasme? Sa bague connectée Iris, dont pas moins de 10’000 exemplaires ont déjà été précommandés à ce jour générant 1,5 million de francs de revenus.
Sa production en série commencera début 2024, selon Antonino Caizzone, ancien chercheur en électronique de l’EPFL et cofondateur du projet. Le duo travaille sur cet objet depuis 2017. Avec ses 5 mm de large pour 2,5 mm d’épaisseur, la bague connectée Iris est la plus fine du monde. Contrairement aux montres souvent moins précises, car les données récoltées au poignet sont moins perceptibles, elle n’a pas besoin d’être rechargée tous les un à trois jours. «Nos batteries fonctionnent avec seulement un peu de lumière», précise Antonino Caizzone.
Mais cette bague est surtout révolutionnaire grâce au capteur miniature dont elle est équipée. Son volume est de 4 mm3. C’est 5 fois moins que ce qui existait jusqu’alors sur le marché. Cette bague connectée mesure les signaux vitaux de la personne qui la porte en continu, sans avoir à l’enlever la nuit comme c’est souvent le cas avec les montres connectées. «La bague mesure la fréquence cardiaque, la pression artérielle ou le taux d’oxygénation du sang. Son avantage par rapport à une montre est qu’il est plus facile de la garder tout au long de la journée et la nuit. Les données sont donc plus précises, permettant ainsi une meilleure prévention.» L’entreprise de l’Italien de 33 ans compte une dizaine d’employé·e·s et est à la recherche de nouveaux investisseurs.
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Une version de cet article réalisé par Large Network est parue dans In Vivo magazine (no 28).
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