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Nuages dynamiques, tonnerre et frissons

Microsoft publie la nouvelle version de son simulateur de vol. On y trouve de nouveaux appareils et aéroports, y compris la Blécherette, dans un rendu graphique époustouflant.

Le mythique simulateur de vol de Microsoft sort à la fin du mois dans une onzième version. Les pilotes en chambre l’attendent avec impatience et curiosité, après l’énorme succès de la version 2002, et dix millions d’exemplaires vendus depuis la première sortie de 1982.

L’exercice d’une nouvelle réédition exigeait donc de Microsoft une bonne dose de créativité. «Flight Simulator 2004, A Century Of Flight», ne déçoit pas. Sur le thème du centenaire du premier vol des frères Wright, il propose neuf modèles d’avions historiques, et autant de records à reproduire. Du vol transatlantique de Lindbergh à la traversée des Andes en Ford trimoteur, il y a de quoi rafraîchir ses classiques. L’histoire de chaque appareil est décrite dans le détail ce qui ajoute à l’intérêt du jeu. Même si à la longue, le vol sur ces coucous crachotants fait vite ressentir l’absence de pilote automatique. Heureusement que la version électronique permet de zapper une partie des 33 heures de vol passées à bord du Spirit Of St Louis entre New York et Paris…

Parmi ces grandes figures de l’aviation d’arrière grand papa, le Piper Cub fait enfin son apparition et permet d’apprécier, en douceur, la topologie améliorée des Alpes et du Léman. Le survol du Mont-Blanc au départ de la Blécherette permet d’apprécier la qualité de reproduction spectaculaire. Et donne le vertige à l’idée des 24’000 autres terrains disponibles avec la même définition.

Outre les 24 aéronefs proposés et la plus grande précision des reliefs, l’amélioration la plus frappante se trouve dans le ciel. Une surprise bienvenue, après les deux versions précédentes où le souci principal semblait la représentation du sol. Les nuages sont ainsi représentés en trois dimensions, de manière dynamique. Finies les taches blanches barrant uniformément l’horizon: les stratus se dissolvent, les nimbus se transforment derrière le cockpit avec majesté et les éclairs illuminent le ciel autour d’eux. Ahh, les reflets du soleil couchant sur les tôles d’un DC-3… Si le spectacle impressionne déjà par beau temps, il prend des allures terrifiantes lorsqu’on y ajoute un bel orage d’été. Les effets de la pluie et de la neige font presque frissonner.

Chez les connaisseurs, on apprécie cette nouvelle mouture qui gagne en intelligence. «Même si le moteur graphique du jeu est presque le même que dans la version 2002, c’est le plus grand choix d’avions et les finesses de la météo qui font son intérêt, explique Frédéric Braillard, créateur du site spécialisé Aviasim.ch. Le contrôle aérien a aussi été fignolé.»

Un nouvel hélicoptère s’ajoute à l’unique Jet Ranger de la version précédente et offre un modèle de vol qui permet de se poser proprement sur les cimes valaisannes. Si on ne coupe pas à la lecture de l’aide pour ce genre d’appareils, on apprécie d’avoir affaire à une information enfin regroupée dans le programme même.

Le contrôle amélioré de la météo laisse le pilote choisir le type de temps ainsi que ses variations, plus ou moins rapide selon les goûts. Le mode «météo réelle» gagne aussi en précision. En téléchargeant lui-même toutes les quinze minutes les données météo du monde entier, le simulateur permet de se mesurer aux éléments, comme un pilote dans le monde réel.

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Configuration minimale: Pentium III 450 Mhz, 128 Mo Ram, Windows 98/ME/2000/XP.

Flight Simulator 2004, A Century Of Flight, sortie en Suisse le 22 août, 99 francs.

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Une version de cet article a été publiée dans cialis vancouver du 21 août 2003