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Ils fondent une agence spécialisée en musique techno

Alina Calmac et Théo Keiflin sont managers de DJ émergents. NOUT Agency promeut la scène électro romande, ainsi que des valeurs inclusives.

Nout, déesse égyptienne du ciel, danserait-elle jour et nuit sur le tempo rapide et transcendant de la techno? La Genevoise Alina Calmac, responsable administrative de 32 ans, et le Genevois Théo Keiflin, graphiste et serveur de 41 ans, ont peut-être la réponse. Tous deux viennent de fonder, début 2022, la toute première agence romande de management d’artistes orientée techno: NOUT Agency.

Passionné de musique électronique, le duo s’est rencontré en parcourant la vie nocturne genevoise. En 2019, Alina a mis en place le collectif NOUT, une aventure dans laquelle Théo l’a rejointe. La structure d’organisation d’événements, constituée de cinq membres, dont quatre femmes, s’est installée aux Pâquis, dans une ancienne galerie d’art. «Nous formons un collectif nomade qui a pour but de promouvoir la scène locale, émergente et non institutionnelle», explique la fondatrice. Le collectif collabore régulièrement avec le Zoo, La Gravière et d’autres lieux emblématiques de la vie nocturne genevoise. L’équipe de NOUT a participé à l’organisation de nombreux événements et soirées, et a pu profiter de cette expérience pour lancer son agence de booking professionnelle.

Tous deux sont les seuls à travailler au sein du projet NOUT Agency, qu’ils ont construit sur la base de leur association bénévole. Alina s’occupe de la programmation et de la gestion des artistes, et Théo du graphisme et de la communication. L’agence représente actuellement sept DJ de toute la Suisse romande, dans le respect de la parité hommes-femmes. «Ce n’est pas toujours évident d’être une femme dans le monde de la nuit, qui reste très masculin», assure Alina.

La dimension militante pour davantage de diversité et de parité dans ce milieu fait partie intégrante du travail de l’agence. «On fait de la médiation entre les artistes et les lieux où ils se produisent, détaille Théo. On les libère notamment de leur charge administrative, tout en permettant aux clubs et aux festivals de programmer des artistes émergents, en particulier des femmes ou des personnes issues de la communauté LGBTIQ+.»

Depuis la fin de la pandémie, la techno vit selon eux un renouveau, notamment chez les plus jeunes. «Nous voulons accompagner la relève et faire en sorte que chacun et chacune trouve sa place dans ce milieu.»

Où les rencontrer

Le Zoo (Usine) «En ce moment, on y est presque tous les week-ends. Il a une belle programmation, qui correspond à ce qu’on aime.»

Cave 12 «C’est le temple de la musique expérimentale au niveau national. Son exploration musicale reste accessible financièrement.»

Livresse «C’est un des rares cafés queers de Genève. Ce lieu défend des vraies valeurs d’inclusivité et tout le monde peut s’y sentir à l’aise.»

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Une version de cet article réalisé par Large Network est parue dans la Tribune de Genève.