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Admis dans la diplomatie suisse, il s’apprête à sa première mission

Dimitri Pittet fait partie des quatorze Suisses à avoir réussi le concours diplomatique cette année. Il partira prochainement au Maroc pour y représenter son pays.

Pas facile d’entrer dans le club des 360 diplomates helvétiques. Seuls 4% des candidats y sont parvenus l’année dernière, dont Dimitri Pittet, 29 ans. La sélection se fait en trois étapes: analyse du dossier, examen écrit et test psychologique ainsi qu’une épreuve orale devant un jury. «La commission d’admission sélectionne chaque année des profils capables de travailler dans des pays et domaines divers, explique-t-il. Les diplomates changent de poste tous les quatre ans.» Comme ses treize autres camarades de la volée diplomatique 2020, le jeune homme se démarque par plusieurs expériences à l’international et un fort attachement à son pays.

Après une enfance à Savigny, il obtient un bachelor en science politique à Lausanne et un master en socioéconomie à l’Université de Genève. Il prend goût à la diplomatie et à la vie à l’étranger durant un stage à la Délégation suisse auprès de l’Organisation de coopération et de développement économiques à Paris et comme collaborateur à l’Ambassade de Suisse à Pékin. «Mon arrivée en Chine fut déroutante. J’étais comme un enfant de 2 ans. J’avais du mal à commander un plat au restaurant et je peinais à trouver mon chemin. Mais, peu à peu, j’ai découvert la culture et réalisé chaque jour des progrès.»

Actuellement en formation à Berne au Département fédéral des affaires étrangères (DFAE), il y apprend le travail d’un diplomate, comme préparer la visite d’un conseiller fédéral à l’étranger. En janvier, il partira à Rabat (Maroc). «Ce sera un challenge: nouvelles région, langue et thématiques. Mais je me réjouis beaucoup. À l’ambassade, j’aurai la chance de participer aux 100 ans des relations diplomatiques entre la Suisse et le Maroc.» En tant que diplomate, Dimitri Pittet sera le visage de la Suisse à l’étranger. «Il s’agira d’en défendre les valeurs, mais aussi les intérêts, comme un environnement commercial stable pour ses entreprises.»

Dès son retour du Maroc, il passera une ultime fois devant la commission d’admission. Dernière étape d’un périple de deux ans avant d’obtenir son contrat au DFAE. «Bien sûr, l’accès à la carrière diplomatique est difficile, mais les étudiants ne doivent pas hésiter à s’y intéresser et à postuler pour des stages. De New York à Bamako, chacun peut y trouver son compte.»

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Une version de cet article réalisé par LargeNetwork est parue dans la Tribune de Genève.