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Le salut par le commerce en ligne

Magali Halt, propriétaire du spécialiste du café Saveur PimenThé à Lausanne, s’est tournée vers la vente sur internet pour compenser les pertes enregistrées par sa boutique physique.

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La crise sanitaire liée au Covid-19 force certains petits commerçants à se tourner vers le déploiement en urgence d’une solution adaptée au commerce en ligne. C’est notamment le cas de la boutique lausannoise Saveur PimenThé, spécialisée dans la vente de café artisanalement torréfié, de thé et d’épices. «Nous avions déjà un site avant la pandémie mais les ventes étaient marginales et la plateforme rencontrait quelques défauts techniques», précise la propriétaire et torréfactrice Magali Halt.

Avant la crise, elle torréfiait 600 à 800 kilos de cafés par mois. De ce volume, seuls dix kilos étaient commandés sur son site web. Avec la décision du Conseil fédéral de fermer tous les commerces jugés non vitaux, la propriétaire a perdu plus de 50% de son chiffre d’affaires du mois de mars. «J’estime que la perte sera de 80% au mois d’avril. Car je paie encore mes trois employés au chômage partiel et toutes les charges fixes du magasin, dont le loyer.»

Investir sur le long terme

Pour l’heure, le salut de Saveur PimenThé vient du commerce en ligne. Magali Halt a d’abord informé ses milliers de clients de la région qu’elle traiterait toutes les commandes par email, tout en accélérant le déploiement d’une nouvelle plateforme en ligne. «Aujourd’hui j’envoie une vingtaine de colis par jour. Depuis le début de la crise, les ventes online représentent désormais 20% de mon chiffres d’affaires. Je suis donc contente de l’investissement consacré à la refonte du site web, même si tout n’est pas encore parfait.» En menant seule son activité et le traitement des commandes, la gérante fait cependant face à des problèmes logistiques inédits, comme le manque de cartons, de bulletins de livraison ou simplement de scotch. Pour la livraison, elle fait toujours confiance aux services postaux ou se rend elle-même chez ses clients.

Que se passera-t-il lors de la réouverture officielle de la boutique? «Comme ma boutique est petite, je ne peux donc accueillir qu’un nombre limité de clients à la fois. De plus, j’imagine qu’il faudra attendre plusieurs mois avant que les personnes retrouvent leurs habitudes d’achats d’avant la crise.» Dès lors, elle compte pérenniser ses activités en ligne. Pour ce faire, elle imagine déjà une nouvelle identité visuelle. «Il est encore tôt pour articuler des chiffres, mais je pense que les ventes en lignes représenteront une part importante de mon volume d’affaires dans le futur.»