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Rencontre avec les champions de l’évasion

Trois Lausannois viennent de remporter le premier championnat suisse des jeux d’évasion. Ce loisir proposant de résoudre une série d’énigmes dans des décors plus vrais que nature est en plein essor.

La journée, ils sont infographiste, programmeur web et enseignant de mathématiques. Mais pendant leur temps libre, Stéphanie Noverraz, Mathieu Perrenoud et Laurent Bucher se transforment en as des jeux d’évasion grandeur nature, aussi appelés escape games. Ce loisir consiste à s’extirper d’une salle en un temps donné en résolvant des énigmes, selon une variété de scénarios: résoudre une mystérieuse affaire criminelle, récupérer un dossier classé secret défense ou encore mettre la main sur un fantastique trésor.

Les trois passionnés, baptisés Les Pingouins Ténébreux, ont réussi à s’imposer face à 230 autres équipes lors du premier championnat suisse du genre, qui s’est achevé fin décembre. Durant une année, ils ont résolu les énigmes de la trentaine de salles partenaires de l’événement, engrangeant plus ou moins de points selon leur rapidité d’exécution et le nombre d’indices demandés au maître du jeu, chaque aide engendrant une pénalité.. «Les qualités nécessaires à ce type de jeu? L’observation et la communication», explique Laurent Bucher.

Le trio lausannois a remporté le championnat haut la main, avec plus de 10’000 points d’avance sur leurs premiers concurrents. Ils ont reçu un prix de 5000 francs lors d’une cérémonie organisée au bar Qwertz, à Lausanne le 19 février 2019. «Nous avions déjà une grande pratique des jeux de logique, souligne Mathieu Perrenoud. Nous avons su tirer profit de nos points forts.»

Issu de la culture geek japonaise, arrivé en Suisse en 2013, le concept n’arrête plus de faire des émules. Des dizaines de salles ont ouvert ces dernières années partout dans le pays. Phénomène de mode ou affaire durable? «Beaucoup d’amateurs ont créé une salle dans leur cave. Avec l’augmentation de l’offre, ces espaces risquent malheureusement de fermer, remplacés par des salles gérées de manière plus professionnelle», estime Stéphanie Noverraz.

Parmi leurs favoris, figurent «Trapgame» à Martigny et sa salle «Jurassic Jones», ainsi que «Escape or Not» à Neuchâtel. Les ingrédients d’un bon escape game? «Il faut que l’histoire soit cohérente pour une vraie immersion, avance Stéphanie Noverraz. Le décor est très important aussi.» A l’heure des comptes, les trois joueurs dénombrent 150 salles explorées. En Suisse, mais aussi lors de vacances au Canada, en Thaïlande ou encore en Hongrie.

Un annuaire répertoriant les escape games suisses romands est disponible sur le site cialis optimum dosage

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Une version de cet article réalisé par LargeNetwork est paru dans la Tribune de Genève.