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Un homme des sables sur les bords du lac Léman

Alors qu’un nouveau film se déroulant dans l’univers de Star Wars vient de débarquer sur les écrans, rencontre avec un passionné de création de costumes issus de la célèbre saga.

À la ville, Thibaut Roger, 27 ans, est doctorant en astrophysique, spécialisé dans le domaine des exoplanètes. Mais régulièrement, il enfile le costume d’un personnage issu d’une galaxie très lointaine: tunique d’homme des sables, treillis de soldat rebelle ou armure de Stormtrooper.

Entre l’Empire galactique et l’Alliance rebelle, le jeune homme n’a pas choisi son camp. Il est à la fois membre de la 501e Legion et de la Rebel Legion. Ces deux associations de fans de création de costumes tirés de l’univers de Star Wars comptent aujourd’hui plus de 15 000 membres à travers le monde, dont une centaine en Suisse.

Avant de rejoindre leurs rangs, il faut cependant disposer d’une tenue respectant de stricts critères d’authenticité. «Fabriquer soi-même les différentes pièces fait partie intégrante du plaisir de ce hobby, même s’il est possible d’acheter certaines armures en kit.» Couture, soudure, impression 3D: depuis qu’il s’est lancé il y a treize ans, Thibaut Roger a appris à maîtriser toutes sortes de techniques de bricolage.

Un processus qui peut vite prendre des dizaines, voire des centaines d’heures, sans compter le coût des matériaux. «Il est possible de créer un bon premier ensemble pour 200 francs. Mais les prix de costumes plus élaborés, comme ceux de Dark Vador ou de Chewbacca, peuvent atteindre 5000 à 6000 francs.»

Qu’elles soient issues des rangs des forces du mal ou du bien, les tenues de Thibaut sont toujours employées pour la bonne cause. «Lorsque nous sommes sollicités pour une action promotionnelle, nous reversons systématiquement une partie de notre cachet à une oeuvre de charité.» Outre les apparitions lors de lancements de nouveaux films ou produits, les membres de la Rebel Legion participent aussi régulièrement à des événements privés et à des conventions de fans. Début mai, l’association tenait un stand à Fantasy Basel, événement qui a réuni plus de 50 000 amateurs de culture geek. À l’avenir, le jeune homme aimerait aussi proposer des visites costumées auprès d’enfants hospitalisés, à l’instar de ce qui se pratique déjà à l’étranger.

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Une version de cet article est parue dans la Tribune de Genève