TECHNOPHILE

Se parquer par SMS

Une start-up genevoise étrenne un concept unique au monde: la location de places de parc privées à l’heure, gérée par texto.

Plus besoin de s’armer de patience pour dénicher une place de parc en ville de Genève. Un simple SMS permet de trouver un emplacement libre, mais aussi de payer son stationnement. Tel un parcomètre virtuel, le système Sparkou, lancé par un jeune diplômé de l’EPFL, permet aux automobilistes d’occuper pendant une ou plusieurs heures des places privées que leurs propriétaires n’utilisent pas à certains moments de la journée.

Un détour sur www.sparkou.com suffit pour comprendre le fonctionnement du dispositif. Les détenteurs (propriétaires ou locataires) d’une place de parc peuvent l’enregistrer gratuitement en ligne, en inscrivant le tarif de location de leur choix et les horaires de disponibilité. «Le prix doit se situer entre 0.30 fr. et 5 francs de l’heure, précise Alec Avedisyan, créateur du concept. Nous conseillons aussi aux détenteurs de l’emplacement de compter environ une demi-heure de marge lorsqu’ils indiquent les heures auxquelles leur place est libre.»

Un logo Sparkou avec le code de la place doit par ailleurs être imprimé et affiché à proximité de l’emplacement disponible, par exemple contre un mur ou un poteau.

De son côté, l’utilisateur s’inscrit également sur le site, ce qui lui permet d’ouvrir un compte qu’il crédite du montant qu’il souhaite. «Lorsqu’il aperçoit une place Sparkou, il peut l’occuper sans oublier d’envoyer un texto, non surtaxé, pour signaler son heure d’arrivée. Notre dispositif lui répond en lui rappelant le tarif horaire et l’heure à laquelle il doit libérer la place au plus tard.

Au moment de partir, un autre SMS stoppe le compteur et le montant à payer est débité du compte.» Si un automobiliste ne trouve pas d’emplacement Sparkou, il peut écrire un message avec le lieu où il se trouve et, instantanément, l’adresse des places libres les plus proches lui sont envoyées en retour.

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Une version de cet article est parue dans L’Hebdo du 18 décembre 2008