C’était l’événement de la rentrée pipolitique neuchâteloise l’automne dernier. Jean Studer, ministre des finances du canton, rentrait de vacances amputé d’un attribut qu’on lui croyait à jamais associé : sa touffue moustache. En lieu et place, une barbe de quelques millimètres qui déplace le siège de sa pileuse virilité vers les marges du visage.