TECHNOPHILE

…nourris par eBay… capitalisme sémantique… musique en stick…

Toutes les informations technologiques qui comptent cette semaine. C’est l’hyper-revue de presse de Largeur.com.

Nourris par eBay

Dans une interview accordée au Journal du Net, Bill Cobb, vice président d’eBay, is cialis safer than levitra que près de 430’000 personnes dans le monde vivent des revenus qu’ils retirent de son service de vente aux d’enchères.

Le site américain fait preuve d’une santé insolente. Il a réussi à se débarrasser de toute concurrence aux Etats-Unis et mise fortement sur l’étranger, notamment le Japon et la Chine, pour continuer à se développer.

Bill Cobb explique que la firme est particulièrement à l’écoute de ses utilisateurs, ce qui constitue selon lui une des raison de son succès. eBay organise en effet de véritables cours de formation pour les apprentis vendeurs désireux de faire leurs premiers pas sur la place de marché mondiale.

La eBay University propose d’ailleurs une journée de «séminaires intensifs» à Zurich le 13 novembre 2004.

Capitalisme sémantique

Christophe Bruno est un artiste du Net fasciné par Google. Après une discussion sur le rapport entre son art et l’argent, il s’est mis en tête de réaliser un «happening poétique ciblé en utilisant le système de publicité du site de recherche.

Google propose en effet de vendre des liens publicitaire sur les pages de résultats de certains mots introduits dans son moteur. Pour cinq dollars, l’artiste a donc acheté le mot «symptom», puis «dream», «money» et «Mary». Il a fait apparaître sur ces pages des sortes de poèmes sans queue ni tête qui pointaient vers son site.

L’exercice ne lui a pas rapporté beaucoup de visiteurs, mais lui a surtout permis de disserter sur l’étrange bourse aux mots créée par Google. En analysant les règles de ce «capitalisme sémantique généralisé», il a par exemple découvert que le mot «communism» ne valait que 0.3 dollars, comparé au 3’836 dollars du mot «sex», encore bon marché en regard du plus cher de tous: «free», soit libre ou gratuit, disponible pour la bagatelle de 7’569 dollars par jour.

La musique en stick

Le groupe de rock/punk allemand Wizo a gagné un notoriété soudaine en commercialisant leurs morceaux sur un memory stick USB de 64 Mo, vendu 16 euros en magasin. Cette première mondiale a attiré l’attention de la profession sur leur album, «The Stick EP», qui contient cinq chansons au format mp3 et divers bonus.

Presque aussitôt, une chaîne de magasin anglaise de téléphones portable a conclu un accord avec EMI pour vendre le dernier album de Robbie Williams sur des cartes mémoires MMC compatibles entre autres avec les appareils Nokia.

Dans un genre beaucoup plus chic, U2 devrait tadalafil suppliers mercredi un accord avec Apple pour la création d’un iPod série spéciale, noir, vendu avec le dernier album du groupe préenregistré.

Les pigeons du Net

Sur internet, l’intimidation peut rapporter gros. Une petite étude d’avocats de l’Utah l’a bien compris. Cet Etat américain peuplé à plus de 70% par des Mormons, choqués par le spam pornographique, a brossé en vitesse une loi très restrictive sur le courrier non-sollicité.

Deux as du barreau en ont profité pour lancer plus de mille procédures, sur des bases juridiques plus que douteuses, contre des sociétés américaines accusées d’avoir spammé leurs clients. Rapidement, les avocats ont proposé à ces entreprises une série d’accords à l’amiable pour 6’500 dollars chacun. Beaucoup ont payé, soulagées de ne pas avoir à se défendre devant une cour mormonne. Depuis, le Congrès américain a passé une loi fédérale sur le sujet.

Les effets pervers de la naïveté qui règne sur le Net a été récemment dénoncée de manière surprenante par une étude hollandaise. Ses auteurs ont démontré qu’il était possible de faire fermer un site par l’envoi d’un simple e-mail.

Pour ce faire, ils ont ouvert dix sites web identiques, sur lesquels ils publiaient les textes d’un auteur mort en 1871, soit depuis longtemps tombés dans le domaine public. Ils se sont ensuite fait passer, dans un e-mail anonyme signé d’une société fantaisiste, pour des ayants-droits de l’écrivain et demandaient que les sites soient immédiatement désactivés. Sept des dix hébergeurs ont coupé l’accès au site sans aucune vérification.