Aline et Johan Peerbolte ont créé Happy Officine, un site lausannois d’e-commerce qui propose une sélection de produits de beauté écoresponsables et souvent véganes.
«J’ai toujours été attirée par le monde de l’esthétique, mais lorsque j’ai commencé à m’intéresser de plus près à la composition des produits de beauté, je suis tombée de haut», explique Aline Peerbolte, cofondatrice de l’e-shop Happy Officine qui propose une sélection de marques de cosmétiques naturels et écoresponsables. Face à ce constat, la jeune femme de 29 ans décide de changer ses habitudes de consommation et de partir à la recherche de labels pointus garantissant une composition la plus naturelle possible.
En 2018, Aline et son mari, Johan, quittent Paris, où ils ont vécu pendant quelques années, pour s’établir sur la Riviera suisse. Ils s’étonnent de ne trouver aucune plateforme en Suisse romande sur laquelle commander des produits de beauté naturels. Un marché de niche sur lequel les jeunes entrepreneurs décident de se lancer. «Nous avions l’intuition qu’il y aurait une vraie demande pour ce type d’offre», dit Johan Peerbolte, 38 ans.
Une intuition confirmée puisque près de deux ans après le lancement de Happy Officine, le taux de visiteurs récurrents est de 54% et le chiffre d’affaires a augmenté de 157% entre le quatrième trimestre de 2019 et le premier de 2020. Les deux cofondateurs font appel à une dizaine de collaborateurs externes pour gérer, entre autres, les 62 marques et quelque 700 produits proposés.
Le couple franco-suisse mise sur un service de qualité. «Nous faisons tout pour créer une relation forte avec notre clientèle en étant disponibles rapidement pour répondre à ses demandes. Nous soignons les emballages et accompagnons chaque paquet de quelques échantillons. Cela a l’air de pas grand-chose, mais cela fait toute la différence», analyse Aline Peerbolte. Leur objectif à long terme est d’ouvrir une boutique physique dans chaque grande ville de Suisse, en commençant par Lausanne et Genève. «Créer un site d’e-commerce nous a permis de nous lancer à moindres frais, sans prendre trop de risques. La prochaine étape sera d’ouvrir des points de vente physiques éphémères dès que la situation sanitaire le permettra», explique Johan. L’occasion de proposer des ateliers, des rencontres avec les créateurs des marques et de renforcer encore davantage la relation avec les clients.
_______
Une version de cet article réalisé par LargeNetwork est parue dans la Tribune de Genève.